Un groupe de dilettantes tente de dealer ses bons plans en matière de livres, sorties, voyage, jeux et gastronomie...
dimanche 27 février 2011
L'oga
mercredi 23 février 2011
Logicomix
Mes amours coupables avec Jane Austen III. Emma
samedi 19 février 2011
Dixit, un peu de poesie dans un monde de carte! (ou pas...)
- d'un plateau l'intérieur a la boite de jeu (avec une piste de score)
- de 6 petits pions lapin überkawaï
- de 6 jeux de 6 tuiles numérotées de 1 a 6 et de la même couleur que les lapins
- des cartes illustrées (elles sont toutes en un seul exemplaire dans la boîte)
- Si tous les joueurs ont trouvé la bonne carte: ils avancent tous de 2 points et le premier joueur n'avance pas, c'est son acte de contrition pour ne pas avoir donné un thème assez dur.
- Si aucun joueur ne trouve la bonne carte: ils avancent tous de 2pt et le premier joueur n'avance pas, pénitence pour un thème trop difficile ou cryptique. Verdict: choisir des sujet impossibles ou trop aisés vous pénalise donc également.
- Si seulement quelques joueurs trouvent: ils avancent de 3 points chacun ainsi que le premier joueur (et oui il faut savoir doser son effort à ce jeu: vous n'allez pas non plus laisser tout le monde distancer votre lapin).
- Enfin chaque joueur qui a induit un autre en erreur avec sa carte avance de 1 point par personne qu'il a leurrée (choisissez donc bien vos cartes).
- les illustrations de Marie Cardouat sont juste sublimes (voici son site pour que vous puissiez apprécier de vous-même: http://mariecardouat.free.fr/)
- le jeu s'adapte automatiquement au niveau de tous, tout en poussant toujours un cran au-dessus de la moyenne (il ne faut être ni trop évident, ni trop abscons, savoir toujours rester accessible sans se dévoiler).
- la seule limite à la durée de vie de ce jeu est votre imagination.
jeudi 17 février 2011
Omni-visibilis
mercredi 16 février 2011
Je suis né un jour bleu
Mais ce ne sont pas ces exploits qui m'ont le plus touchée et impressionnée, c'est plutôt comment il arrive à mettre des mots sur sa façon de voir le monde, ses sentiments... J'ai toujours été intriguée par l'idée que nous percevons tous le monde différemment et par l'envie de le percevoir par d'autres sens, dans le corps d'un autre. Il est si difficile de décrire aux autres nos ressentis qui sont si subjectifs, j'ai pour ma part souvent du mal à trouver le mot juste. Et là j'ai eu l'impression de pouvoir me mettre un peu à sa place, de le comprendre et par ce fait de comprendre un peu plus les personnes qui lui ressemblent. Il a réussi à percevoir une partie de ce qu'il a de différent des autres et à l'exprimer.
Il a ainsi réussi à surmonter sa différence et mener une vie similaire en apparence à celle de tout un chacun, se couler dans le moule de la société (est-ce un mal ou un bien?) et être heureux.
Je crois aussi que cette lecture m'a intéressée parce que je me plais à essayer de percevoir les différences chez les gens, l'altérité, ce qui fait que nous ne sommes pas une masse uniforme, ce qui déclenche l'intérêt pour une personne.
C'est aussi certainement une déformation professionnelle et étudiante, entre mes études de psycho et les enfants autistes que j'ai pu rencontrer.
En bref, un petit livre qui se laisse lire agréablement et m'a permis d'entrevoir une autre perception du monde.
Les sablés aux amandes
250g de farine
125g de sucre roux
1 pincée de sel
2 jaunes d'oeufs
50g de poudre d'amandes
125g de beurre mou
Préparation : environ 15 minutes
Cuisson : 10 minutes.
Dans une terrine, travailler le beurre mou avec le sucre roux et la pincée de sel de façon à obtenir un mélange onctueux. Ajouter les jaunes d'oeufs puis peu à peu la farine tamisée ensuite les amandes en poudre. Former une boule.
Préchauffer le four à 180°C sur thermostat 6. Etaler la pâte au rouleau à pâtisserie sur un plan de travail fariné. Découper des formes à l'aide d'un emporte piéce ou d'un petit verre.
Déposer les sablés sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
On peut alors ajouter des cerneaux de noix, de la vanille en poudre... pour décorer et varier les goûts.
Cuire les sablés de 8 à 10 minutes environ (selon leur grosseur) à four moyen.
Laisser refroidir, faire un bon thé ou un café (selon l'humeur ou ou les goûts) et déguster.
mardi 15 février 2011
Comment les jeux videos sauveront le monde
Jazz Maynard, Intégrale (tome 1 à 3)
Les sciences, c'est de la culture ?
- la rubrique "Planète" du site du Monde
- la rubrique "Sciences" du Figaro
- Futura Sciences
- le site de Sciences & Avenir
- Techno-Science
Simon's cat
C'est ainsi que je me suis retrouvée quelques minutes plus tard à pouffer de rire dans une salle d'attente, bientôt rejointe par mon cher et tendre dont les rires encore plus sonores laissaient médusées les autres personnes autour : "mais qu'il y a-t-il de si drôle dans les gribouillis qu'ils regardent ?", devaient-elles se demander.
Quelques exemples en image, ça vous dit ?
lundi 14 février 2011
Mr Nobody ou l'homme de Schrödinger
« On rate toujours au moins une vie dans une vie » me disait philosophiquement un ami, lors d'une soirée bien arrosée. Ou bien était-ce une pause café-cigarette? … bref, à un moment d'intoxication quelconque. Effectivement que se serait il passé si j'avais fait un master à l'étranger? Si j'avais envoyé balader parents et prof de math pour partir en 1L avant de me laisser pousser des dread lox et me lancer dans le théâtre? Si j'avais décidé de ne pas sortir en boite ce soir là évitant une foulure de la cheville/ la rencontre avec un futur ex-mari? Les vies et les moi possibles se développent à l'infini.
Ne plus faire de choix et explorer toutes ces voies. C'est la décision que prend Nemo Nobody à 9 ans quand on lui demande de faire un choix impossible : partir avec sa mère ou rester avec son père. On retrouve Mr. Nobody la veille de sa mort, fripé comme une vieille prune. Il est alors le dernier mortel, perdu au milieux d'individus botoxés jusqu'aux sourcils, qui perdent la notion de la mémoire, tout ému qu'ils sont d'être devenu éternel (je sais, cette phrase est beaucoup trop longue). Des psychiatres monotones et des journalistes tenaces tentent de comprendre l'histoire de Nemo. Mais ils se perdent dans le patchwork infini de ses souvenirs, de toutes ces vies qu'il a décidé de non-choisir et d'accepter : des belles histoires d'amour aux destins les plus sordides, de la richesse à la mendicité, de la passion à l'ennuie... Mr Nobody navigue dans la mémoire, sans que l'on puisse déterminer s'il s'agit de fantasme, de réalité ou de fiction.
C'est un film beau et complexe, à la frontière entre SF, drame et surréalisme. Assez décousu au premier abord, j'ai vite renoncé à tout replacer dans des suites logiques pour me laisser porter par la poésie et la diversité des concepts abordés. On évoque la physique kantique, l'amour et le cerveau, l'inné et l'acquis... La mise en scène est impeccable, mais je donnerai peut être plus de détails en commentaire, ne voulant pas gâcher ici le plaisir de la découverte. Enfin, les acteurs sont bons -et je suis partiale étant notoirement insensible aux grands bleus de Jared Leto-. Spéciale palme aux jeunes acteurs, tous excellent. Seul hic, le rythme est parfois un peu trop lent, se laissant couler dans la mélancolie.
Je le rangerai dans mon étagère à coté du fantastique « Eternal Sunshine of Spotless Mind ». Même s'il lui manque le coté tonique et drôle de ce dernier (et il faut bien avoué je suis amoureuse de Clémentine), Mr Nobody est un film novateur, atypique étrange, et évocateur.
http://www.imdb.com/title/tt0485947/
dimanche 13 février 2011
Black Swan
C'est un film de Darren Aronofsky (Requiem for a dream, The Wrestler) avec Vincent Cassel (fidèle à son rôle de grand brun ténébreux) et Nathalie Portman (dans le rôle de la jeune fille). Bien dans la lignée de son réalisateur.
L'histoire est celle d'une jeune danseuse à la recherche du rôle qui la rendra célèbre.
C'est l'élève parfaite, image de ce que sa mère étouffante aurait rêvé d'être.
La saison débute avec le Lac des cygnes, la danseuse qui avait le rôle principal jusqu'à présent est forcée à prendre sa retraite. La compétition commence pour la remplacer et la technique parfaite de Nina se retrouve alors confrontée à la spontanéité de Lily la nouvelle recrue sous le regard sévère du metteur en scène Thomas.
Pour obtenir le rôle Nina doit découvrir et dévoiler son côté sombre. Le film oscille entre la réalité et le fantastique dont on ne sait pas si il existe vraiment ou s'il est la seule imagination de Nina qui sombre dans la folie.
Un film oppressant (certaines scènes mettent même mal à l'aise) mais beau et très psychologique.
Tron Legacy
Quand j'étais tout jeune, Tron était une des rares vidéo-cassette que ma grand mère avait et donc je me la passait très souvent lorsque j'allais chez elle. Et j'en garde un souvenir émerveillé que je n'ose briser en me regardant à nouveau de nos jours cette madeleine proustienne. Du coup, plus de 28 ans plus tard la suite:
Tron legacy
Je ne vous raconte pas donc l'effet que ma fait l'annonce en 2009 avec une vidéo exclusive de présentation spécialement et uniquement réalisé pour l'occasion ( http://www.youtube.com/watch?v=kxolhNz6n4o ).
Bref speech de départ, cela fait des années que Kevin Flynn fondateur d'Encom et pionner de l'informatique a disparu, laissant son fils et son entreprise seuls: ma mère du pauvre étant décédée quelques années auparavant, ce dernier est élevé par ses grand parents, l'entreprise, elle, s'en est plutôt bien remis grâce à des gens qui sont soucieux de l'indice de satisfaction de ses actionnaires... quant a Sam, le fils, il mène une vie de dilettante grâce au confortable revenu que lui rapporte les actions héritées de son père, tout en jouant les hackeurs de haute voltige pour faire la nique à l'entreprise paternelle, bref un type de 25 ans qui n'a pas finis sa période adolescente.
Puis, un jour, le vieux beeper d'Alan (meilleur ami de Kevin Flynn et accessoirement créateur du programme Tron) sonne avec le numéro de la salle d'arcade que tenait le père de Sam à l'époque du premier film. numéro qui est déconnecté depuis 20 ans... Alan prévient Sam qui, sans trop savoir pourquoi, part là-bas avec en mémoire la nostalgie de cette époque où son père lui racontait les histoires fantastiques qu'il vivait avec ses amis Tron et CLU... il découvre dans un passage caché dans la salle d'arcade, un accès vers le labo informatique secret de Kevin... il farfouille et la tout bascule: le monde que son père lui a tant décrit est réalité... mais où sont Kevin et Tron...?
Clairement, ce film est une réussite visuelle et technologique, reste à savoir s'il vieillira biens les images sont superbes, le design élégant et les tableaux offerts splendides. De plus la 3D, quand on va le voir avec cette option, est bien présente et rajoute un intérêt en donnant de la profondeur aux décors.
Le tout servi par une bande son de Daft Punk bien construite et qui se coule tout naturellement dans l'œuvre...
Maintenant les points qui blessent:
le scénario, joli dans sa forme et son déroulé, reste très convenu et quand même bien pauvre dans le fond. On sent très vite que les scénaristes ont reçu leur cahier des charges (fan service oblige) et ont mis contraintes et idées (bonnes comme mauvaises) dans un shaker, ont regardé le résultat et ont fait ressortir les parties qui leur semblaient les plus cools: on est loin du conte technologique du premier et encore plus loin des sujets de science et de philo de nos jours autour de la singularité informatique, le transhumanisme (promis on reparlera de sa bientot), la notion de communauté ou encore d'Etat virtuel. Bref à la trappe tous ces concepts où à l'heure de Facebook, et du début du "tous connectés"... on aurait pu nous offrir une réflexion sur notre avenir à tous.
Seul subsiste un petit travail de fond dans la relation père-fils/programmeur-programme/ programmeur = dieux ou père pour les programmes? qui ici sauve (un petit peu) les meubles.
L'autre point à déplorer est le choix du réalisateur, Joseph Kosinski. Non qu'il fût un mauvais réalisateur, ce n'est malheureusement pas (pour le moment) un homme de films d'action... c'est un poseur qui aime le design et les belles courbes (je ne lui en tiendrais pas rigueur moi-même j'aime beaucoup certaines des courbes qu'il a filmées).
Donc, même si l'action est là, elle reste un peu molle. J'en veux pour exemple la scène de lightcycle dans l'arène de jeux (une des nombreuses figures imposées par le fan service de Disney au scénariste). Cette scène est visuellement splendide avec des plans léchés et sans aucun défaut, mais elle n'a pas pour moi la nervosité du premier opus.
Et au final, toutes les scènes d'action sont comme ça, il leur manque le "je-ne-sais-quoi" qui les rend magistrales... seule la scène de dogfight (combat aérien pour les anglophobes confirmés) et celle de récupération du disque de Flynn père sont réussies, et encore cette dernière parce que que l'on ne voit rien mais devine avec les bruits de combat et donc on laisse notre imagination prendre le pas sur l'absence d'idée du réalisateur!
Un film qui restera dans les mémoires pour son esthétique (et dans mon cas plus particulièrement grâce à celle d'Olivia Wilde), et un succès quasi assuré au box office... Disney semble très sérieusement plancher sur la suite et a déjà engagé certains des scénaristes qui étaient sur Tron: legacy pour réfléchir à la suite (aie...). Espérerons qu'ils lisent ce blog et sont des partisans de la critique constructive...
Verdict: un bon divertissement , mais hélas que ça.
ps: en parcourant à la recherche d'images pour illustrer mon propos, je suis tombé sur cette adresse et ces photos: je vous laisse le loisir de les apprécier (ou pas). Perso, je trouve ça plutôt joli, même si ça manque d'originalité dans la mise en scène.
http://tronlegacy.fr/images/nsfw-playboy-x-tron-legacy-lheritage-avec-irina-voronina-sasckya-porto/
samedi 12 février 2011
Le creuset magique de Jean Stubbs
Les bonnes bouteilles
Poupoupidou
Originaire de Mouthe, en Franche-Comté, elle aurait pu nous dire "Je milite pour la défense de ma Mouthe", mais non, elle se contente de raconter comment de pouilleuse elle est devenue morte, en passant par sex symbole, sans jamais quitter ce petit village mou: Mouthe.
Je vous entends déjà "quel toupet", ce dernier jeu de mot, nous ce qu'on veut, c'est une chronique sur le film.
Soit, je m'avoue échec et mou...mat, la voilà.
Tout le film est basé sur les destins curieusement similaires de Marylin Monroe et de l'héroïne, morte et narratrice, qui nourrit une passion dévorante pour la dite Marylin. Un écrivain atterrit à ce moment là vers Mouthe et à défaut de Martini (ok je sors) prendrait bien un vin chaud, parce que Mouthe, c'est l'enfer en froid. Pour lui, la thèse du suicide ne tient pas et il commence à enquêter sur la mort de la demoiselle, d'autant que ça tombe bien, ça lui fera un sujet de livre. Le parallèle entre la vie de la narratrice et celle de Marylin est filé tout au long du film, de façon amusante et pertinente.
Le scénario est bon sans être d'une complexité hors norme, le héros absolument pas parfait et du coup très réaliste. Joué avec justesse par Jean-Paul Rouve, il n'en est que plus attachant. D'ailleurs, les acteurs principaux (la sublime narratrice plaira à Monsieur, le gendarme bien gaulé à Madame*) sont aussi bons que les acteurs secondaires sont mauvais, car, probablement, du crû, vu l'accent inimitable (et c'est heureux) de la Franche-Comté. Le réalisateur aurait peut être aimé pouvoir dire "c'est le tout de mon crû", mais il semble que Mouthe remplisse déjà cette fonction à l'égard du monde.
Bref, un bon film sympathique quoique finalement triste, qui vous rafraichira, autant par les paysages constamment enneigés que par la légèreté bienvenue du scénario et de la réalisation, qui est passé malheureusement inaperçu lors de sa sortie en salle.
Verdict: si je voyage dans le passé, je me conseille au moins d'acheter le DVD.
Poupoupidou, avec Jean-Paul Rouve, 2011
*A noter que l'on voit beaucoup plus de pénis que de seins dans ce film.
vendredi 11 février 2011
Le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey.
Ce livre est délicieux. Rien que le titre est parfait.
Je ne compte pas le nombre fois où je suis passée du rire aux larmes (et vice et versa) et où j'ai failli manquer mon arrêt de métro. Une fois fini hier soir, je suis restée pendant 10 mn hébétée et souriante, 3 mètres au dessus du sol (nan pas sur la mezzanine). Un des meilleurs bouquins que j'ai lus cette année.
La seconde guerre mondiale vient juste de se terminer et Londres est un tas de gravats qui se réorganise douloureusement. Dans ce monde qui oscille entre l'euphorie de la victoire et les traumatismes de la guerre, on suit la correspondance passionnée de Juliet Ashton, une écrivain piquante, libérée et très humaine. Alors que son livre, qui rassemble des chroniques satiriques, fait un tabac, elle reçoit une lettre d'un certain Dawsey, membre du mystérieux « cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey ». Celui ci est tombé par hasard sur un livre de Charles Lamb qui appartenait à Juliet, a adoré l'auteur et aimerait savoir où se procurer sa biographie. C'est ainsi que commence les échanges entre cette écrivain londonienne, un peu princesse sur les bords, et très moderne et les habitants de l'île anglo-normande qui sort à peine de l'occupation. Le récit montre à quel point la lecture peut être salutaire et rassembler les gens. C'est une belle performance d'écrire un livre sur la guerre à la fois touchant et drôle. Deux points m'embêtent : il va falloir que je lise les sœurs Brontë (si quelqu'un en a un à me conseiller, Emily? Anne? Charlotte?) et que je passe des vacances à Guernesey!!!
The green hornet
le Fictionnaire ou le jeu du dico rigolo
Les belles lettres du professeur Rollin
C'est à Kaamelott que je dois la découverte de François Rollin, bien que beaucoup le connaissaient déjà sous les traits du Professeur Rollin dans la série Palace.
Pour ma part, donc, il m'est apparu pour la première fois sous ceux du roi Loth d'Orcanie, beau-frère d'Arthur, monument de perfidie et d'outrecuidance mêlées d'un sens imparable de la formule ; en d'autres termes, un faux-cul conspirateur de première classe, dont les justifications empoulées laissent pantois !
A force d'accumuler dans ma tête des citations du roi Loth, je me suis laissée séduire il y a quelques temps [cette chronique a été publiée pour la première fois sur mon blog perso il y a déjà un an] par le dernier sorti des livres de François Rollin : un recueil de lettres-types pour diverses situations de la vie auxquelles chacun peut se retrouver confronter et devant lesquelles on ne saurait comment réagir si l'on n'avait préalablement acheté le dit reccueil ; ainsi l'exemple cité sur la couverture : "Lettre au roi d'Espagne pour lui demander des bons plans touristiques et des tuyaux pour la confection du gaspacho".
Prévoyez pour la lecture du reccueil sus-nommé, d'une part, l'acquisition d'une photocopieuse ou de tout autre appareil pouvant servir à la copie - avec citation de l'auteur, cela va de soi - des lettres à destination d'employeurs, de collègues ou de membres de votre famille et, d'autre part, une provision suffisante d'aspirine, de paracétamol, d'huile essentielle de menthe poivrée ou de tout autre remède à votre connaissance visant à soulager les effets secondaires du remplissage subit de votre caboche par des mots nouveaux et des va-et-vient entre ceux-ci.
En effet, vous trouverez dans ce reccueil (cf. opus cité, ibid) nombre de mots en voie d'oubli ou dont l'usage a été détourné.
Sauvez la langue française : lisez François Rollin !
N.B. : Attention, des mots latins se sont glissés sans crier gare dans cette chronique !