jeudi 30 août 2012

Les gaufres salées

Pour cinq belles gaufres :
Rapez 500g de pommes de terres crues. 
Mélangez-y 100g de farine. 
Ajoutez 100g de fromage rapé : emmental, comté, mimolette, ... à vous de choisir et de varier les plaisirs ;-)
Versez 2 cuillérées à soupe d'huile de tournesol.
Salez à votre goût.
Vous pouvez agrémenter de diverses épices.
J'ai déjà essayé avec succés la  noix de muscade et les herbes de provence.
Faites chauffer votre gaufrier.
Etalez cette pâte dedans.
Laissez cuire.
Dès qu'elles prennent une jolie couleur dorée, dégustez.


vendredi 24 août 2012

Total Recall(s)







Total Recall…ça me rappelle vaguement un truc…un film de science-fiction des années 90, basé sur une nouvelle de Philip K. Dick…vrai souvenir, ou réminiscence implantée dans mon cerveau? Pour en avoir le cœur net, direction le ciné, pour voir Total Recall, mémoires programmées.



Ok ok, j'arrête de me trouver des excuses, j'adore les nouvelles de Dick, et je voulais voir ce que donnait ce reboot du film de 90, librement adapté de la même nouvelle (Souvenir à vendre), mais avec une histoire légèrement différente.

Pour faire bref, sur le film en lui-même : visuellement, il est très réussi, la première partie de l’histoire est bonne, le dernier tiers horrible. Les villes sont des merveilles de dédales tridimensionnels, dans lesquels on se laisse facilement porter par une action continue et des acteurs en grande forme. Malheureusement coté histoire, c’est comme si à chaque fois que le scénariste avait un choix à faire, son boss était passé et lui avait dit « n’oublie pas, t’as pas le droit de faire un bon film, ce serait pas cool de foutre la honte à tes potes scénaristes, après, les gens vont croire qu’ils peuvent s’attendre à autre chose que des scénarios tout pourris avec de belles images quand ils vont au cinéma ». Sans compter que toutes les lois de la physiques sont passées à la moulinette, c'est assez agaçant.

Du coup, ça donne un film avec un univers très beau, très immersif, mais où on passe son temps à se dire, « aaaahh, c’est dommage, on n’est pas passé loin d’un bon film ».

Dans la foulée on a revu le premier opus, histoire de faire des comparaisons intéressantes. Entre les films mais aussi entre les époques.
Malgré des différences de scénarios importantes (pas de voyage sur Mars, un tunnel qui traverse la Terre, genre EuroTunnel, mais entre Londres et Sidney…), on trouve de nombreuses répliques reprises telle qu'elle et des clins d'oeil au premier opus mais aussi à d'autres univers marquants de la SF comme Blade Runner. Graphiquement, les splendeures de la nouvelle moûture font prendre encore une génération à un film qui visuellement avait déjà assez mal vieilli, même si les décors en papier mâché qui s'effondrent autour de Schwarzenegger peuvent avoir leur petit charme suranné. 
Il est par contre intéressant de noter que l’évolution de la version 90 à la version actuelle suit la même tendance que les Batman et les James Bond. Un univers plus réaliste, douloureux et moins onirique. Ainsi, de même que James Bond manque de se faire émasculer, saigne, grogne et salit son smoking de nos jours, de même que Batman boite, ici, le héros prend super cher pendant le film Avant, c'était des giclées de ketchup sanguinolant qui faisaient rire, maintenant, ce sont des hématomes et des plaies qui font mal. Juste un exemple, la façon dont Quaid, le héros, se départit de son tracker: le dit tracker est caché dans son nez dans la version originale, dans sa main ici…je vous laisse imaginer la suite. 

Bref, Total Recall est un film de cinéma typique de son époque : plus physique, plus beau, mais scénaristiquement moins bien travaillé, un film pour lequel une projection cinéma apporte un plus esthétique par rapport à un visionnage sur son écran d’ordinateur. Un film, je le crains, qui présage du futur de ce qui sera disponible en salle.

PS: Chronique écrite à 2 paires de pattes (Crapoto+Pangoline)

lundi 20 août 2012

Hotaru no hikari


Hotaru et ses princes charmants Makoto et Takano
S'il fallait une excuse pour lire du shojo, je pourrais invoquer le fait qu'on y apprend pas mal de choses sur la société japonaise. C'est un peu le cas avec Hotaru no hikari, qui malgré un scénario de départ assez atypique dans l'univers tout sucre tout rose du shojo, finit bien vite -hélas- par perdre son originalité. Cela dit, il permet de se poser de sérieuses questions sur la wonderwoman moderne, version tokyoïte...

...puisqu'ici on se penche sur son antithèse : l'Himono-onna (traduction : poisson séché). Hotaru, OL (comprendre office lady) le jour bien habillée-bien pomponnée, le soir se transforme en loque paressant en jogging dans un appart en bordel tout en buvant des bières. Et bien entendu, à l'âge canonique de 27 ans, elle n'est pas mariée. Même si la situation du couple a évolué ces dernières années, qui a lu «Stupeur et tremblements» (1999) ou vu l'étrange «Omoïde poroporo» de Miazaki («souvenirs goutte à goutte», 1991) comprendra que la situation d'Hotaru sent la morue. L'omaï (mariage arrangé) pourrait être la planche de salut...
Mais par un petit tour scénaristique totalement capillotracté, Hotaru se retrouve à partager sa maison avec Takano, 40 ans, fraichement séparé de sa femme, aussi fun qu'un mérou dépressif et accessoirement son boss au bureau. Une cohabitation s'installe, basée sur la gentille maladresse d'Hotaru et sur l'organisation flegmatique et les conseils avisés du quadragénaire. Ce qui va permettre à la jeune femme de sortir avec le garçon de ses rêves Makoto, frétillant designer de 23 ans. Sans surprise : bien sûr elle est trop cruche pour avouer à Makoto qu'elle vit avec Takano et oui çà sent le triangle amoureux, figure de style éculée obligatoire dans l'aquarium shojo. A première vue, on a l'impression que ce manga s'adresse à de jeunes adultes en faisant passer le décors du lycée au bureau et en changeant le cosplay, mais finalement c'est la même histoire, les mêmes ficelles, les mêmes personnages.

Hotaru est totalement dépourvue d'ambition ou de caractères. Au travail elle fait des photocopies, du café, astique les meubles et la moindre de ses initiatives se transforment en catastrophes. On retombe sur le cliché de la fille incompétente mais dont le caractère ouvert et joyeux suffit à ferrer le chaland – toujours des mecs plus gradés, plus beaux, plus intelligents. Mais bien sûr il faut transformer l'«Himono» en «Lovely lady».

AoÎ dans Bleu indigo : la femme parfaite
Puisque la femme idéale qu'elle cherche lamentablement à devenir pour accéder au graal -le mariage- se lève à 4 heures du matin pour pratiquer l'Ikebana (arrangement floral japonais), travaille, cuisine, s'habille à la perfection, et a beaucoup de tact. Mais qu'est ce que le tact pour une femme japonaise? On l'apprend dans Ai yori aoshi (bleu indigo en français), qui vaudrait bien une chronique à elle toute seule sur le machine quotidien. Aoï, belle et élevée dans une richissime famille traditionnelle, décide à tout prix d'épouser son fiancé d'enfance depuis déshérité – Kaoru- et de devenir femme au foyer. Mais revenons à nos moutons (de poussière) : avoir du tact c'est être capable de faire en sorte que le bain de son époux soit à la bonne température juste après lui avoir servi son diner. Cependant, ce tour de force n'implique pas forcément un dédoublement puisqu'on apprend dans Hotaru no hikari que les baignoires japonaises sont pourvues de «furo no futa» (couverture à baignoire sisi).
le furo no futa


Bref, l'histoire se corse : la femme à le choix entre un boulot sans responsabilité ni reconnaissance, redevenir le «grillon du foyer», ou alors une vieille morue. Pas très engageant tout çà? Certes on n'est pas tout à fait dans le «gaman» (voie de la résignation) mais la question au cœur du manga est tout de même peut on être paresseuse et heureuse en amour! Le pire est qu'Hotaru est souvent présentée comme anormale par ce qu'elle laisse trainer ses chaussettes. Certes la série n'est pas terminée, on ne peut donc pas savoir quelle réponse choisi l'auteure, mais çà n'a pas l'air très drôle d'être OL au pays du soleil levant.

mercredi 15 août 2012

Piano forest

 Film réalisé par Masayuki Kojima, sorti en salle en juin 2009.

Shûhei Amamiya est le fils d'un grand et riche pianiste, sa famille trouve donc normal qu'il travaille dur afin de devenir aussi talentueux que son père.
Nous le découvrons dans la voiture qui l'amène dans une ville de province où sa famille va passer l'été.
Comme tout nouveau venu, l'accueil dans sa nouvelle classe est mitigé. Ses nouveaux « camarades » de classe lui proposent une étrange mise à l'épreuve : exercer son talent sur un piano caché dans la forêt. Personne jusque-là n'a réussi à en tirer un son harmonieux et pourtant on entend parfois une mélodie envoûtante s'élever des profondeurs de la forêt.
Kai, un jeune garçon intrépide issu des rues, propose à Shûhei de le suivre dans la forêt. Malgré tous ses efforts, Shûhei n'arrive pas à faire vibrer les cordes du piano. Kai prend alors sa place et le mystère se lève sur les étranges mélodies...
Les deux enfants que tant de choses opposent deviennent alors inséparables et s'affronteront lors d'un concours de piano.

Le graphisme est simple mais joli. L'intrigue est assez sommaire voire manichéenne mais non dénuée d'intérêt : opposition entre talent naturel et sacerdoce, passion et obligation... Le personnage de Kai apporte une énergie pétillante, celui de Shûhei mériterait d'être approfondi. Le tout est accompagné d'une musique qui vaut vraiment le détour (Bach, Mozart, Beethoven et Chopin).

En bref, ce n'est pas un des meilleurs mangas qu'on ai vu mais un moment agréable à passer.
Image issue de : http://www.leblogbebe.com/2009/09/17/piano-forest/

dimanche 15 juillet 2012

Mais qui est Starbuck?


Starbuck, c'est David Wosniac, un irresponsable de 42 ans atteint du syndrome de Peter pan, qui passe sa vie à tremper dans des magouilles douteuses et à trouver des solutions encore plus douteuses pour s'en sortir.
Starbuck, c'est aussi le pseudonyme d'un donneur de sperme à la semence particulièrement efficace puisqu'elle a engendré 533 enfants, arrivés à l'âge de se raser et de prendre son premier job. Et parmi eux 142 qui voudraient bien connaître la tête de ce géniteur anonyme.
Bon, cessons là le suspense, c'est la même personne.

Starbuck est un excellent remède venu du Québec dans ce juillet d'hémisphère sud. Le grand point fort du scénario c'est de prendre une idée relativement simple est d'en tirer tout le jus, sans pour autant (trop) tomber dans les clichés. Derrière la comédie aux accents canadiens, le film aborde les multiples facettes de la parentalité, de la transmission, de l'éthique médicale. Le tout est servi par des acteurs impeccables et des dialogues à tomber.

mercredi 11 juillet 2012

Les découvertes culinaires de la Japan expo


La japan expo n'est pas simplement un endroit où claquer des tonnes de thunes dans des mangas et des goodies... de s'intéresser très sérieusement à la culture japonaise, mais c'est aussi un moment pour faire frétiller les papilles au rythme du soleil levant.

Voilà quelques découvertes du week end :

Pour dire vrai, ce n'est pas totalement une nouveauté, vu que quelques restaurants de la capitale ont ajouter ce met du Kaisai à leurs menus, comme chez Aki par exemple, forcément rue saint Anne. Okonomiyaki veut dire littéralement « ce que vous aimez » « grillé », traditionnellement sur une grande plaque chaude, le Teppan. On pourrait comparer çà à une crêpe salée, sauce nippone. Il existe la version originale d'Osaka, mais aussi une recette à étage cuisinée à Hiroshima, ou encore le type monjayaki de Tokyo (voir pour cela l'article de la wikipédia).
La cuisinière qui nous a fait la démo nous a montré qu'il n'est finalement pas si difficile de réaliser un okonomiyaki. Pour preuve cette chouette vidéo pêchée sur youtube (en plus je trouve la voie de la demoiselle adorable) : http://www.youtube.com/watch?v=vIHfMIxEHdY
Le plus problématique reste de trouver les ingrédients finaux qui font tout le charme de ce plat : bonite séchée (katsuobushi), la sauce à okonomiyaki, ect... Pour remplacer la farine à okonomiyaki, on peut utiliser un mélange de farine tamisée classique additionnée d'un peu de levure. Cependant, au contraire de ce que dit la vidéo, notre cuisinière conseillait de ne pas mélanger trop vivement la pâte. Bien entendu comme c'est « ce que vous aimez » le porc peut être remplacé par du boeuf, des crevettes, ou même simplement des légumes, voir un mélange de tout çà. C'est délicieux et très nourrissant (surtout avec la mayonnaise). Se déguste avec de la bière. Image péchée ici

Les takoyakis
Ou « pieuvre grillée ». De délicieuses boulettes de pâte fourrées à l'octopus. Encore une merveille venue d'Osaka. Cà fond dans la bouche. Comme pour les okonomiyaki, ils sont agrémentés de sauce, de katsuobushi, d'aonori (algue)... Le cuisinier fait tourner avec dextérité les petits boules avec ses baguettes dans un platspécial
Encore la même jeune fille nous propose de réaliser à la maison nos propres takoyakis : http://www.youtube.com/watch?v=mFw1FYkqqGs&feature=relmfu
Servi par 6, c'est un plat de rue à ne pas louper si l'occasion se présente.


images pêchées ici et

Curry de légumes japonais
Ce petit sachet peut changer vos menus de la flemme du samedi soir. C'est très gouteux, très parfumé sans être trop piquant (juste le petit kick qui faut) et y a juste à claquer le contenu dans un micro-onde et à rajouter du riz. On peut donc être paresseux et gourmet.

dimanche 3 juin 2012

Seishi Yokomizo



J'avais déjà évoqué Seishi Yokomizo ici. Deux autres romans sont publiés en français : « La Hache, le Koto et le Chysanthème », « la famille inugami » dans sa version cinématographique; et « la ritournelle du démon ». Depuis je me demande s'il serait plus rapide d'inonder de lettres toutes les maisons d'édition de l'hexagone pour qu'ils traduisent la suite et s'il vaut mieux directement apprendre le japonais.
On retrouve dans les deux romans Kindaichi Kosuke et sa tignasse échevelée. Loin d'être le super flic qui résout les affaires en une semaine; les meurtres s'enchainent, le temps s'étire, les mois passent, toutes les hypothèses sont envisagées, tournées et retournées dans tous les sens. Les personnages et les atmosphères sont magnifiquement dépeints. Yokomizo joue avec les fantômes, les croyances populaires et les chansons oubliées, dans un Japon d'après guerre, tiraillé entre modernité et tradition.

Dans la Hache, le Koto (instrument de musique à corde pincé) et le chrysanthème, le détective se retrouve mêlé à la succession de Inugami Sahee, un industriel fortuné. Ces trois filles, issues de trois lits différents, espèrent que leur fils unique héritera du formidable empire industriel. Mais c'est sans compter l'étrange testament de Sahee, propre à semer la zizanie entre ces femmes particulièrement cruelles. Et Hoichiro, un jeune notaire qui supplie par lettre Kindaichi de venir à Nazu pour démêler l'affaire, est le premier à être assassiné.

La Ritournelle du démon est sans doute mon préféré. Kindaichi va se reposer dans des sources thermales au cœur des montagnes, dans le village d'Onikobe. Quand son vieil ami l'inspecteur lui conseille ces lieux sans prétention, ce n'est pas sans lui raconter l'étrange meurtre qui s'est déroulé 20 ans plutôt et non élucidé. Alors que la fête des morts se prépare au village, les fantômes du passé reviennent dans les montagnes et prennent pour cible les jolies jeunes filles du village.

dimanche 22 avril 2012

La sorcière d'Exmoor


N'en déplaise au titre, on ne parle pas ici de nez verruqueux, de crapaud (quoi que) ou de balais volant. La «sorcière» des lieux est Frieda Palmer Haxby, une écrivain célèbre, intellectuelle, féministe. Venant d'une famille pauvre avec un père travaillant dans les champs de betteraves, elle s'est construite une solide carrière et une petite fortune. Mais ces 3 enfants sont loin des ses mœurs anticonformistes. Cette progéniture a bien réussi -juge, médecin, galeriste- et craint pour le pactole de l'héritage. Ils commencent à croire que l'esprit de la vieille dame bat la campagne quand Frieda décide de s'isoler à Exmoor dans un hôtel gothique qui menace de s'écrouler dans l'océan. Ces quadragénaires, produits de l'aire post tatcharienne, vivent dans des beaux cottages ou dans de splendides appartements londoniens et sont incapables de voir les dangers qui les menacent vraiment : le manque de communication, l'effondrement de leur famille, la fragilité du système de santé, l'étiolement des idéaux... Dans cette famille, tout le monde est égoïste sans être vraiment méchant. Surtout Frieda qui finalement a peut être jeté un sombre sort sur sa famille.
C'est un roman agréable à lire malgré un coté un peu fouillis. On aborde des tas de sujets, de l'industrie alimentaire à la politique britanique, en passant par la guyana et les problèmes de familles -sur plusieurs générations- ce qui fait qu'on ne s'ennuit pas. Le style de Margaret Drabble est incisif et caustique; tout le monde en prend pour son grade. Cependant, on ne sait pas trop ce qui en reste quand on ferme la dernière page du livre.

dimanche 1 avril 2012

Collec-thés

Certains tombent dans une marmite de potion magique petit, moi c'était dans le bol de thé de ma mère, vers l'âge de 6 ans. Certes, je n'ai pas le palais délicat que l'on prête ordinairement aux amateurs du breuvage, mais j'ai une véritable passion pour les thés noirs, blancs, rouges, parfois verts ou jaunes, aux fleurs, aux fruits, au riz, fumé, etc... Et dès que je m'installe quelque part, ma quête est de trouver LE thé au caramel sans lequel aucune bonne journée ne peut commencer. J'ai depuis quelques mois en tête de me constituer ma collection parfaite de thés, à partir des 13 boites que j'ai à la maison. Voici les quelques adresses parisiennes où je furète pour accomplir cette mission :

Un coup de cœur pour la brulerie Lanni, 125 avenue de Clichy. Dans sa boutique très étroite, la propriétaire, gentille et souriante, propose thés, cafés, chocolats et autres douceurs. Elle a en particulier un thé au caramel et un thé pêche de vigne qui valent largement une traversée de Paris.

A deux pas de Beaubourg, Lapeyroni offre 65 variétés de thés, plus parfumés les uns que les autres. C'est aussi une bonne adresse pour déguster un café, avec les conseils du torréfacteur.

Plus connu, Dammann frère propose des mélanges fameux comme «Paul et Virginie» ou «Charlotte au chocolat», des grands classiques de qualité dont un thé au jasmin qui sent divinement bon. Il y en a pour tous les nasaux et toutes les bourses. On retrouve leurs boutiques rue Mouffetard ou cours saint Emilion et leur produits dans de nombreux salons.

Très accessible, le Palais des thés possède une très large gamme; difficile de ne pas y trouver son bonheur. On peut varier les plaisirs autour de classiques comme l'Earl Grey qu'ils déclinent en blue of london, grey flower, mais aussi en thé sencha ou rouge. J'ai un gros faible pour leur genmaicha.

Enfin, l'ultra chic mariage frère. C'est beau, c'est bon, mais c'est un peu guindé pour moi. Cela dit, ils ont vraiment des thés verts parfumés fantastiques, comme le Russian star.