jeudi 23 juin 2011

Vous avez les crocs?

Pour ceux qui ont des choses à faire dans la semaine qui vient, passez votre chemin. Vous reviendrez lire cette chronique quand vous serez en vacances, à la retraite ou immobilisé dans un plâtre. Par ce que True Blood est une série hautement addictive, à ranger à coté du chocolat aux noisettes entières et autres substances illégales ou surtaxées. Oui, mais c'est tellement bon. On commence innocemment un soir, parce qu'on a plus rien à regarder (fini House, how I met your mother, CSI, big bang theory...). On commence par en regarder un petit dernier, ah oui mais on ne peux pas rester comme çà.... C'est ainsi que j'ai regardé toute la saison 3 en 1 week-end sans avoir ouvert les volets (pathétique mais vrai). Et là, je suis en manque, par ce que la saison 4 ne commence que le 26 juin (sadique). Au moins, vous savez à quoi vous en tenir.

Pour vous mettre en bouche: Les japonais ont inventé un substitut au sang humain ce qui non seulement a du largement servir dans les services de trauma d'urgence mais surtout a permis aux vampires de sortir du placard, ceux ci n'étant plus obligé de tuer les humains pour se subsister. Bon, çà c'est la théorie. En pratique, certains vampires aiment toujours la chasse et se nourrir sur leurs mignons; certains humains partent en croisade fanatique pour faire griller tout ce qui a des dents un peu trop longues; et quand on découvre que le sang de vampires est une drogue régénératrice, on comprend que tout çà va finir en sucette. Dans tout ce bordel, on suit l'histoire de Sookie (interprétée par Anna Paquin déjà croisé en Malicia dans X-men), une petite serveuse aux étranges pouvoirs télépathiques, fascinée par les vampires, qui fini par tomber sous le charme blafard mais indéniable de Bill.
Pourquoi regarder True blood plutôt que Vampire diary, ou the gates? Depuis le succès international (et assez incompréhensible) de Twillight (ici le match http://www.youtube.com/watch?v=G2ENznSexo8 ), les héros aux dents longues se font légions. Toutes les chaines américaines ont leur série de vampires.
Mais voilà, c'est pas n'importe quelle chaine, c'est HBO. Cà veut dire qu'on a le droit de dire S... de dire F..., B... ou encore C... (oui oui, même C...). Ca veut dire aussi qu'on a droit à voir de beaux derrières musclés et des scènes sulfureuses à réveiller la libido d'un mort (en fait c'est un peu de çà qu'il s'agit). Et si çà flirte avec le mauvais goût (cf la scène d'ouverture du pilote), çà n'y tombe pas (trop). Ces vampires là ne brillent pas de jours et ont des instincts de prédateurs.
Pour la Lousianne, si peu mise en image dans les séries américaines, l'atmosphère des bayous, les églises gospels hystériques qui côtoient les sorciers vaudous, le white super trash, les tensions raciales.... Pourtant, on s'attache à cette communauté de Bon Temps, au bar miteux où toute la ville se croise, aux grandes maisons coloniales dont la peinture s'écaille...
Pour des personnages jubilatoires comme Lafayette, cuistot de jour, dealer la nuit, qui porte les faux cils et les pantalons de sport doré comme personne. Mais il y en a pour tous les gouts : bruns ténébreux et torturé ou grand beau suédois? A moins que vous ne préfériez le bucheron qui travaille au grand air (et coupe toujours le bois torse nu c'est bien connu). Blonde, brune, rousse? HBO s'en donne à coeur joie et transgresse les tabous. C'est la seule série où on voit un couple noir-blanc/homo/vampire-humain (ceux là ils vont galérer pour adopter).
Quand aux scénarios, s'il y a bien sûr quelques défauts ici et là (en particulier la saison 2 qui est un peu lente et des personnages de la saison 3 superflus et énervants), Alan Bell nous tient en haleine d'une main de maître.
Enfin, les musiques des génériques de fin qui sont géniales!

Sang froid, Alex Kava

Peut on dire d'un livre qu'il est mauvais quand il est totalement insipide? C'est la question hautement rhétorique que je me pause en finissant ce thriller qui a autant de goût que de l'eau distillée. Pour ma défense, je l'ai péché dans la laverie du quartier qui sert de bourse d'échange de livres gratuite. Où il va retourner très vite.

Synopsis : un tueur en série s'attaque à des petits garçons dans une ville dortoir du Nebraska où on dégote essentiellement des mères divorcées qui ont de sérieux problèmes de baby-sitting et de self-confidence. Problème, on a déjà épinglé un type pour les 3 premiers meurtres et celui ci a grillé sur la chaise électrique. Alors, copy cat? Le shérif Nick appelle à la rescousse une profileuse du FBI pour pallier à sa redoutable incompétence.

Le seul suspense, c'est qu'on attend un twist tout au long du bouquin, et qu'il y en a pas : on comprend dès le chapitre 2 qui est le tueur et pis c'est tout. Ah, si peut être on se demande comment va se terminer l'histoire d'amour passionnée mais chaste entre le beau sherif bobybuildé qui est un tombeur mais quand même il a un petit cœur tendre qui bat sous ses pectoraux en béton armé non de zeus et l'agent du FBI froide professionnelle qui a une blessure secrète(eee). Là encore, sans surprise, comme tout bons héros américains, on ne touche pas à une femme mariée, du coup les deux tourtereaux passent leur temps à se tourner autour en ayant des bouffées de chaleurs alors que, pendant ce temps, à Platte city, des mignons petits garçons se font kidnappés et étranglés. Bref, le flirt au travail, ca ralenti les neurones...


lundi 13 juin 2011

1000ème!

Non, pas 1000ème post sur ce blog.
Ni, 1000ème victoire en combat de pouces singulier entre le pango et le crapo.

Non.

C'est le 1000ème Invader à se poser dans Paris. Lieu de l'atterrissage: La Générale, dans le XIème (oui, désolé, c'est encore à Paris).

Invader, c'est un artiste français, qu'on peut découvrir dans "Faites le mur" (cf une chronique antérieure), ou au détour d'une rue à Paris, Bilbao, Perth, NY, LA, Katmandou, Tokyo, Nantes ou Montpellier (entre autres)... 

Ses oeuvres: des mosaïques où chaque carreau correspond à un pixel, l'ensemble représentant un des envahisseurs de l'espace du jeu space invader, à l'origine. Depuis, il a fait évoluer son concept: ajout de personnages d'autres jeux, puis initiation du mouvement rubikcubiste, où les pixels sont formés par une face d'un jouet type rubik's cube*.

Les photos des 1000 y sont exposées, on peut y manger des gaufres en forme de space invaders, et même y acheter des autocollants, pour 1€, qui sont techniquement des oeuvres d'art (édités qu'à 1000 exemplaires).

Une belle petite expo, gratuite, ouverte tous les jours sauf le lundi de 12h00 à 20h30, dans les locaux de la générale (14 bvd Parmentier, métro Voltaire) et ce jusqu'au 2 juillet.

Pour ce qui ne connaissent pas, allez jeter un coup d'oeil à la galerie picasa des photos qu'on y a prises!

* pas de vrai rubik's cubes, mais des copies chinoises parce que ça coûtait trop cher vu la quantité qu'il utilise?