Un groupe de dilettantes tente de dealer ses bons plans en matière de livres, sorties, voyage, jeux et gastronomie...
mercredi 31 août 2011
Un secret vosgien bien gardé
lundi 29 août 2011
Après Emily, Charlotte
mardi 23 août 2011
Orgueil et préjugés et zombies
Les moins :
Le graphisme est plus ou moins travaillé selon les vignettes et on a du coup parfois du mal à reconnaître les personnages féminins.
Les plus :
Je suis une fan de tout ce qui est combats à l'épée version asiatique donc j'ai été servie. (en plus ce sont des femmes !)
Le graphisme est vraiment agréable.
On retrouve bien le ton féministe, ironique et novateur de l’œuvre originale.
Plus et moins :
La parodie est beaucoup plus trash et sanglante (âmes sensibles s'abstenir même si les dessins en noir et blanc rendent l'hémoglobine moins visible), on perd donc bien sûr en finesse et en subtilité. Certaines scènes et intentions des personnages paraissent alors dénaturées mais n'est-ce pas le principe de cette parodie ? ;-)
En bref j'ai bien aimé pour ce que c'est, c'est à dire une parodie et donc loin derrière le roman original. J'ai appris peu de temps après qu'en fait l'auteur Seth Grahame-Smith en avait d'abord fait un roman. J'ai beaucoup aimé la BD mais je ne suis pas sûre que ce soit au point d'en lire le roman...
Je pense que cet interview de l'auteur éclaire un peu ses intentions...
L'homme qui voulait être heureux
Notre homme est un enseignant en vacances à Bali. Il est déjà tout de même un peu hors normes : il n'a pas choisit les vacances en voyage organisé où on court d'un monument à l'autre et on dort dans des grands hôtels pour touristes en croyant avoir tout vu du pays. Il loue une petite case sur une plage très peu fréquentée et part à la rencontre de lui-même et des gens.
Plusieurs personnes lui ont conseillé d'aller voir un guérisseur local. Il n'est pas malade mais tout de même intrigué et y va. Le diagnostic tombe : il n'est pas heureux !
Commence alors un petit parcours initiatique où le sympathique guérisseur lui propose des épreuves/exercices pour redécouvrir les vraies valeurs de la vie et peut-être le bonheur, pour sortir de toutes ces croyances quotidiennes dans lesquelles il s'enferme.
Je ne suis pas sûre que les références scientifiques soient très sures mais l'ensemble philosophique et psychologique du livre fait office d'une bonne piqûre de rappel de certaines vérités que l'on connait mais que l'on a du mal à avoir tout le temps en tête et encore plus à appliquer...
lundi 22 août 2011
Princess Crêpes
Par un chaud après midi d'été, nous avions rendez-vous au Loir dans la théière, un salon de thé du Marais (auquel une prochaine chronique sera immanquablement dédiée un jour au l'autre). Arrivés à destination, nous trouvâmes porte close, la cuisine étant en rénovation jusqu'à la fin du mois.
Nous nous rabattîmes donc sur Princess Crêpes, échoppe kawaii s'il en est, sise au 3 rue des écouffes, dans le 4ème. Au menu, des crêpes, curieusement. Mais pas n'importe quelles crêpes: des crêpes avec des morceaux de fruits, de glace, de chocolat, de cheesecake etc.... Dit comme ça, ça semble indigeste, mais les petites fées japonaises qui font le service réussissent le tour de force de rendre le tout goûteux et pas lourd du tout...pour avoir tester la crêpe "Princess" avec un peu de tout (oui, glace+cheesecake+chantilly+fruits).
Les prix sont tout à fait raisonnables (de 3 à 6€ la crêpe), les crêpes sont bonnes, ainsi que leurs ingrédients, quant au lieu...Les photos vous montrent à quoi ça ressemble, mes mots ne sauraient rendre grâce à cette effusion de rose kawaiinesse tout droit sortie d'Hello Kitty.
Verdict: si j'ai de nouveau une petite faim quand je suis du coté de St Paul, je retourne me prendre une crêpe là bas!
jeudi 18 août 2011
Mes infidélités avec Emily Brönte
J'ai adoré détester Heathcliff et vice et versa. J'ai lu ici qu'il fallait « dégothiser » les hauts des Hurlevents ; pourtant, l'ambiance graphique s'y prête à merveille : la lande glacée et inhospitalière, la sinistre demeure, la meute de chiens sauvages qui y règne, les fantômes et surtout (!!!) le regard noir de Heathcliff. Mais le fond est une saga où comment le désir, la violence et surtout un manque flagrant de communication entraînent deux familles dans une spirale de haine.
Le roman est raconté par une femme de charge sympathique et prolixe, Ellen, à un étranger, Loockwood, qui se décrit lui-même comme un asocial. Loockwood loue une maison dans ce pays montagneux pour s'éloigner du monde et doit revisiter sa définition de la misanthropie quand il rencontre son propriétaire, le despotique Heathcliff. En réalité, l'histoire commence 30 ans plus tôt, quand Earnshaw ramène en sa demeure des Hurlevents un orphelin, qu'il nomme Heathcliff. Si le fils ainé, Hindley rejète violemment cet usurpateur, favori du père; sa sœur, une petite chipie qui répond au nom de Catherine, l'adopte et devient son alliée. A la mort de Earnshaw, Heathcliff est dégradé en valet de ferme mais conserve l'affection tendre de Catherine. Les deux sauvageons parcourent la lande et se moquent du monde. Mais l'enfance s'achève et l'écart se creuse entre eux. Catherine se transforme en belle jeune fille, manipulatrice et égoïste, alors que Heathcliff avili par sa position sociale, devient de plus en plus rustre. Quand elle est courtisée par Linton un jeune notable, blond et sensible, Heathcliff ne peut le supporter. Il s'enfuit et décide de se venger de Hindley qui l'a réduit à la misère et des Lintons. Et question vengeance, on peut dire que Monté Cristo est bien enfoncé.
On est surpris par la noirceur des caractères d'Emily Brönte et par l'amour sado-masochiste entre Catherine et Heathcliff, particulièrement quand on pense que le roman a été écrit par une fille de pasteur dans l'Angleterre victorienne. Pourtant je me suis laissée entrainer par cette histoire macabre et complexe, par les descriptions magnifiques des paysages et les sentiments extrêmes des personnages.
(photo ici)
samedi 13 août 2011
Bio ou pas Bio tome I : l'émission d'Arrêt sur Images
Bio ou Pas bio II : quelques idées en vrac
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Note_veille_35.pdf
mercredi 10 août 2011
The cake is a lie!
Pour ceux qui n'ont rien reconnu à cette avalanche de name dropping, dont on pourrait croire qu'il s'agit des paroles du dernier Vincent Delerm, voilà le pitch:
Portal est un jeu vidéo de type casse-tête, plus au sens puzzle qu'au sens massue de troll. L'idée est que vous devez aller de l'entrée d'une salle de test à sa sortie, mais qu'en chemin, vous devez éviter les gouffres trop larges pour les enjamber, des grilles au maillage trop étroit pour être traversé, des tourelles qui tirent à balles réelles et autres lasers tranchants. Pour vous aider à survivre: une paire de bottes qui amortissent vos chutes quelle qu'en soit la hauteur et surtout un double générateur de portail, d'où le nom.
L'idée c'est que si vous entrez dans le portail bleu, vous ressortez par le rouge et vice-versa, comme si vous marchiez à travers une porte entre 2 pièces. Du coup, ça vous permet de contourner les obstacles sus-mentionnés.
Mais là où c'est fort, c'est que ça conserve le moment (ie le produit de la masse par la vitesse). Je m'explique: si vous quittez une pièce en courant, vous n'entrez pas dans la pièce suivante en marchant...ici, de la même façon, si vous entrez dans un portail avec une certaine vitesse, vous sortez de l'autre portail avec la même vitesse, ce qui vous permet, dans certaines configurations, de gagner de la vitesse pour vous projeter ensuite! Le trailer est super explicatif à ce sujet.
Pour vous entraîner à "penser avec des portails", vous pouvez essayer le petit jeu en Flash localisé disponible gratuitement sur le net. Si ça vous a plu, je vous conseille de jouer au reste, qui utilise les mêmes principes mais se déroule dans un univers complètement 3D, régi par le moteur de réalité physique Havok, utilisé par Valve dans ses autres jeux (cf supra). Sont disponibles Portal 1 et Portal 2, et la prequel non officielle (mais de qualité) Portal Prelude, qui se déroule avant Portal 1. Personnellement, j'ai fait Portal 2, 1 puis prélude, et c'est tout à fait faisable comme ça, mais pour mieux comprendre certaines allusions du 2, il vaut mieux commencer par le 1 (parce que oui, y'a des scénarios en plus :) ). Par contre, gardez dans tous les cas Portal Prelude pour la fin, parce qu'il est beaucoup plus difficile que les deux autres.
Jeu par jeu les points forts et les points faibles
Portal, Flash version
+ Gratuit
+ Bonne façon de tester l'univers de portail
- Graphisme sommaire
- 2D
Portal prelude
+ Gratuit
+ Scénario bien construit et salles diversifiées
- Plus de dextérité et moins de réflexion que les autres
Portal 1 (Il y a une démo jouable du 1 si vous voulez)
+ Pas cher (8,99€ en téléchargement direct via Steam, la plateform logicielle de Valve)
+ Novateur
+ Super ludique, puzzles bien conçus
- Rapide à finir en solo (moins de deux heures pour moi)
- Scénario léger par rapport au 2
Portal 2
+ Campagne solo plus longue, très bien scénarisée, au rendu graphique somptueux
+ De nouveaux éléments de jeu avec lesquels interagir (ponts de lumière, tube d'énergie, gel répulsif, propulsif etc...) et différentes époques
+ Mode coopération pour jouer avec un(e) pote
- Plus récent donc plus cher (29.99€)
- Très linéaire
Et pour finir: possibilité d'acheter le 1 et le 2 en bundle (~35€ au lieu de 39), un comics en ligne pour comprendre certaines salles cachées du 1 et du 2, les bandes-son du 2 disponible en ligne...
Bref, un univers complet, des jeux super bien conçus...du bonheur de gamer!
PS: et maintenant, vous pouvez comprender ça!
mercredi 3 août 2011
Troll Hunter
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19231586&cfilm=189553.html