dimanche 25 septembre 2011

Melancholia

Un film de Lars Van Trier.

Synopsis : À l'occasion de leur mariage, Justine (Kirsten Dunst) et Michael (Alexander Skarsgård) donnent une somptueuse réception dans la maison de Claire (Charlotte Gainsbourg), la soeur de Justine, et de John, le très riche mari de Claire. Alors que les relations familiales se dégradent peu à peu et que le mariage tombe à l'eau, la planète Melancholia se rapproche lentement de la Terre…

Le début, avant le générique, est long, même si les images sont belles et marquantes, c'est trop long, ce qui enlève en grande partie le charme. Heureusement la suite nous a laissé une impression plus positive. Ce n'est toujours pas un film pour se remonter le moral (décidément, il faut que j'aille voir une bonne comédie !), il est sombre et pessimiste (enfin surtout pour l'espèce humaine), il met parfois mal à l'aise, comme tous les films de Lars Van Trier mais ne va pas trop loin à mon goût. Il s'ajoute aux ambiances de ses films précédents une touche de fantastique assez poétique qui change. J'ai beaucoup aimé les personnages principaux. On s’interroge sur la joie de vivre, la dépression, le tout sur un fond de fin du monde et d'influence planétaire. Mais, encore une fois, pas de grande révélation, la balance entre les deux personnalités féminines est comme souvent très manichéenne.
En bref pas dans les pires mais pas dans les meilleurs non plus et je ne suis pas déçue d'être allée le voir. 

1 commentaire:

  1. J’avoue que le thème me tentait beaucoup…
    Et malheureusement j’ai été très très déçu….tout comme par the Tree Of Life…
    Une recherche de l’esthétisme trop affichée, et un fond qui, somme toute, vire au creux étourdissant.

    Alors oui il y a des références… à commencer par le « Melencolia » de Durer et son étoile prophétique…
    Oui Melancholia, c’est la dépression qui frappe et son rapport à la réalité comme un miroir inversé.
    La ligne directrice (bien grand mot) du film tient dans cette idée simplistissime (voire pire) que le dépressif (oui, c’est Larc Von Trier, ok ok ca va mieux ?) est celui qui est le plus en prise avec l'absurdité de la vie. Au contraire, les autres personnages, comme Claire, qui sont « dans la vie », ne peuvent faire face aux vrais cataclysmes ... Ainsi, Justine qui semble dans la première partie totalement à la masse ( cf la séquence où elle se lâche sur le gazon…plus d’un siècle de cinéma pour voir ce genre de scène, quelle misère…) devient apaisée et presque sereine à la fatalité dans la seconde.

    On regarde au début en cherchant le sens…Puis on se dit que c’est un effet voulu par le cinéaste…que ca va venir…puis on se convainc que rien ne vient à part le vide sidéral.
    De l’intello à gros trait, un peu comme si une fanfare essayait de se faire passer pour un celesta.
    Mais évidemment de l’image HD, avec force constellations, vent, ralenti dans les branches et couleurs contrastées.
    Quant à la musique…Parlons en .Il ne suffit pas d’user jusqu’au trognon d’un Tristan et Iseult de Wagner , certes avec de légères variations, pour vouloir forcément dire quelque chose.
    Pavlov aussi répétait.

    Au final, une Kirsten Dunst qui en fait trop, un William Hurt qui a du se tromper de plateau. Heureusement une Charlote Rampling crédible ( mais bon un rôle de 15 secondes montre en main).
    Seule Charlotte Gainsbourg relève cette platitude, mais manque le prix, qu’elle mérite.

    Bref, je suis ressorti convaincu d’une imposture prétentieuse, suffisante et faussement métaphysique et intello.

    A moins que le cinéaste n’ait poussé son message jusqu’à vouloir transmettre son thème à ses spectateurs et que nous ressortions tous dépressifs de tant de vacuité dans son soit-disant art ?

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