dimanche 20 novembre 2011

Kimi wa petto


Il y a quelques jours une amie me conseillait ce manga. Hélas c'est sans compter ma nature légèrement obsessionnelle qui fait que je me suis depuis avalée toute la série télé depuis et entamé les bd. Kimi wa petto se classe à la limite du shojo (certes, je le déconseille à ceux qui n'aiment pas avoir des petits cœurs en sucre sur leur cup-cake) et du manga de société.
L'héroïne se distingue radicalement des petites lycéennes en marinière qui ont besoin d'un prince charmant pour faire le moindre pas dehors. Sumire est grande (du haut de ses 1m72 elle dépasse tout le monde d'une tête); elle est belle (les gens dans la rue la prenne pour un mannequin); elle est intelligente (sort de la meilleure université du japon et a étudié à l'étranger) et elle mène une brillante carrière de journaliste (qui lui bouffe tout son temps). On pourrait se dire qu'elle a tout. Mais les choses ne sont pas aussi simples dans un monde où les rapports hommes-femmes sont en pleine mutation. Elle doit se montrer ferme et distante pour que ses collègues masculins la prenne au sérieux. Elle impressionne tellement les hommes qu'ils finissent par fuir dans les bras de jolies petites créatures zézayantes qui opinent sagement à tout. Elle ne sait pas s'attirer la sympathie des autres puisqu'elle préfère serrer les dents et travailler dur plutôt que de se mettre à pleurnicher comme ses collègues féminines. Au final, Sumire est très seule, incapable d'exprimer ses frustrations et ses désirs.
Jusqu'au jour où elle trouve au bas de son immeuble un carton avec dedans un jeune garçon blessé et endormi. Elle le sauve, le soigne, le nourri et quand le jeune garçon décide de rester vivre avec elle, elle accepte à condition qu'il devienne son animal de compagnie : une présence avec qui elle peut être elle même, qu'elle cajole, sans qu'il ne lui demande rien et qui obéit à toutes ses demandes. C'est ainsi que le garçon devient Momo. Bien entendu, on soupçonne tout de suite le potentiel cocasse de la situation.
La série est pas mal; bien sur çà reste du soap, mais c'est du soap japonais (la version coréenne est de bien moins bonne qualité). Pour l'instant je la préfère au manga papier parce qu'elle laisse la situation s'évoluer naturellement entre Sumire et Momo et l'actrice est juste magnifique. Ensuite la série est courte : 10 épisodes. C'est une chronique moderne sur la vie au Japon, avec des personnages très attachants.

1 commentaire: