lundi 4 juillet 2011

Vampire Knight : du concentré de Shojo...


… avec tous les ingrédients : le triangle amoureux, les uniformes d'écolières, les sentiments ambigus, le beau brun qui cache une blessure secrète, le tout teinté d'un peu d'hémoglobine (mais attention, ça reste glam). Surtout une héroïne de Shojo archétypale : Yuki est enjouée, dynamique, optimiste, adorable, pas trop douée en classe et même si elle manie Artémis – une arme redoutable- elle finit toujours par se faire sauver par un de ses chevaliers servants (hein qu'elle est un peu énervante quand même!). Ca faisait bien 10 ans que je n'avais pas marché comme ça avec un Shojo; j'ai accroché à l'univers gothique et aux personnages tendus et charismatiques de Matsuri Hino. C'est romantico-chamalo et un peu niais, mais c'est tellement bon!

Le premier souvenir de Yuki est d'avoir été attaquée par un vampire … et sauvée par un autre, Kaname. A partir de ce jour, elle voue une adoration sans borne à son sauveur. Elle est adoptée par Kaien Cross, un drôle de bonhomme idéaliste. Kaname et Kaien rêvent d'un monde où vampires et humains coexistent, grâce à des pilules qui teintent l'eau en rouge (toutes ressemblances avec une autre série sont tout à fait normales). C'est dans ce but pacifiste qu'est créée la Cross académie : les classes de jours servent d'alibi aux classes de nuit qui accueillent, dans le plus grand secret, la fine fleur de la noblesse vampire. Yuki et l'énigmatique Zero, deuxième fils adoptif de Kaien, sont les gardiens de l'académie : ils sont là pour éviter que les élèves de jour découvrent la vérité à propos de leur camarades nocturnes, mais aussi pour s'assurer qu'ils ne finissent pas en snack. Mission qui n'est pas de tout repos, les élèves nocturnes étant totalement irrésistibles et qu'arrêter un troupeau de collégiennes amoureuses n'est pas facile!
Publié à partir de 2005, le manga connait un succès rapide au Japon. S'en suit une série diffusée en 2008, avec un design des personnages particulièrement réussi. L'anime s'achève après deux saisons de 13 épisodes. La version papier court toujours: on en est au tome 13 en France. Je regrette que l'aspect léger et drôle des premiers épisodes s'estompent pour laisser la part aux drames mais le scénario propose des rebondissements juteux et des énigmes intéressantes. Un shojo typique donc, mais bien fait.
Et pis j'ai un gros faible pour Zéro, na!

2 commentaires:

  1. ce que j'ai bien aimé, c'est qu'en dehors des éternels questions amoureuses, il y a un scénario bien ficelé dans l'animé, avec des histoires de manipulations et de vengeance bien amenées

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