samedi 12 mars 2011

The Lost Room


Voilà une série dont vous n'avez pas probablement entendu parler, et c'est bien dommage.

L'idée de cette chronique m'est venue en regardant Warehouse 13, qui me faisait penser à une série que j'avais énormément appréciée, un peu sur le même thème, aussi diffusée par SyFy aux US:

The Lost Room

Comme dans Warehouse 13, on retrouve des objets aux pouvoirs étranges: un ticket de bus qui vous expédie illico presto à Gallup, au nouveau Mexique, un coupe-papier qui vous fait tomber dans les vap', une flasque old-school qui vous étouffe, un stylo à bille qui projette des micro-ondes ou une clé de motel...

Cette dernière est particulièrement convoitée par les différents groupes antagonistes qui collectent ces artefacts, pour des raisons de religion, d'éthique ou pour des motivations purement personnelles. En effet, insérée dans n'importe quelle serrure, elle fait s'ouvrir la porte sur une chambre de motel qui fleure les années 60: comme toujours quand vous ouvrez la porte d'une chambre d’hôtel, elle est immaculée, le lit fait etc, comme si un reset s'opérait à chaque fois que vous ouvrez la porte. Si vous rentrez dans la pièce avec la clé et refermez derrière vous, lorsque vous décidez de sortir, la porte s'ouvre sur l'endroit que vous visualisez dans votre tête. N'importe quel endroit: aussi bien chez vous ou votre taf' que l'intérieur de n'importe quelle banque ou prison...vous comprenez pourquoi elle est l'objet de tant de convoitise!

Or au début de la série, elle atterrit entre les mains d'un policier dont la fille se retrouve enfermée sans la clé dans la chambre de motel: quand son père tente d'ouvrir à nouveau la porte, la chambre a subi un reset et la fillette a disparu! Le reste de la série (6 épisodes) sera la quête de ce père pour retrouver sa fille. Pour cela, il aura besoin de récupérer certains de ces objets mystérieux, de comprendre d'où ils viennent, qui sont les différents groupes qui tentent de se les approprier et pourquoi, afin de savoir quelles alliances conclure...

Bref, une série au scénario bien cadencé, avec un vrai début un vrai milieu et une vrai fin, bien écrite et bien jouée (pour le casting du policier et de sa fille: Peter Krause de 6 Feet Under et Dirty Sexy Money, Elle Fanning, que l'on retrouve dans Dirty Sexy Money dans le rôle de... sa fille!) qui exploite à fond toutes les possibilités d'une idée simple plutôt que de répéter sans fin un schéma bien huilé type "un épisode/un artéfact à retrouver".

Verdict: si je voyage dans le passé, je m'offre à nouveau les DVD, probablement en 2 exemplaires parce que je sais pas ce que j'ai fait du mien dans le présent.

5 commentaires:

  1. Alors ça j'ai adoré ! Tout le délire avec "les objets", c'est vraiment une trouvaille. Dommage que la fin soit un peu téléphonée...

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  2. Pareil, j'ai adoré la série. Premier excellent point : les auteurs ont prévu l'ensemble du scénario depuis le départ; ce qui fait une intrigue cohérente et bien menée. L'ensemble est vraiment différent.

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  3. sa l'air biens faut que je le choppe...
    ou que l'on me le prete...

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  4. Comme Oook!!! Vous en aviez déjà parlé :-)

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  5. Pour continuer sur les hôtels bizarroïdes, je vous recommande "Persons unknown" en 13 épisodes : 7 inconnus se réveillent dans l'hôtel d'une ville déserte dont ils ne peuvent s'échapper, dans une ambiance entre Battle Royale et le côté surréaliste décalé de The lost room.

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