mardi 12 avril 2011

Etre ou ne pas être végétarien? (Supergreen dans les assiettes 2)

Quels sont les avantages du végétarisme? Comme le résume Graham Hill très justement dans son talk (voir plus loin) : des raisons éthiques, de santé, et environnementales.
Les premières mobilisent les stars, en particulier aux US ou en Allemagne, et nombre d'adolescentes, tant et si bien que le végétarisme semble parfois se confondre avec un effet de mode. Certains lobbies utilisent l'arme de la culpabilité, tournant les mangeurs de viandes en monstres sanguinaires. Je veux bien être végétarienne : j'ai le métabolisme d'une couleuvre neurasthénique et je passe la plupart de mes journées assise dans des bureaux et des bibliothèques tempérés. Maintenant, je me vois mal expliquer à mon frangin qui soulève des centaines de kilos de goudron chaque semaine dans des conditions glaciales en hivers et torrides en été qu'il faut qu'il embarque des bottes de céleris et des babies carottes pour son déjeuner. De même, je trouve illogique de filer des croquettes à base de brocolis à son chien. C'est une question de besoin et d'activité.

Heureusement, la plupart des végétariens ne sont pas aussi extrêmes et se révèlent au contraire très tolérants. Jamais mes collocs ne m'ont fait de remarques à propos de mon sachet de jambon dans le frigo. Pourtant, l'élevage industriel est d'une cruauté sans nom. Nous sommes tous marqués par les images des poussins à qui on tranche le bec avant de les entasser dans des boites ou les vaches que l'on trimbale vivantes par une patte (comme le rappelle douloureusement cette vidéo de la Peta : http://www.dailymotion.com/video/x39x5l_le-vrai-visage-de-la-viande-peta_news#from=embed ). D'où la question, où trouver de la viande éthique? Cet article de forum féminin donne quelques éléments de réponse. En résumé, il existe une multitude de labels (rouge, d'origine contrôlée, traditionnel, bio, indication géographique, … ) qui sont des garanties de qualité pour le consommateur mais ne s'intéressent pas vraiment à l'animal (considéré comme un produit). En particulier, on ne sait rien des conditions d'abattage. Au milieu de la jungle des labels, j'en repère deux qui spécifient que l'animal a été élevé dans des conditions respectueuses : le bio et blanc-bleu-coeur (qui s'intéresse à l'alimentation des animaux). C'est plus facile de s'y retrouver pour la volaille avec la garantie élevé en plein air ou bio. Par contre, j'ai toujours autant de questions face à un steak. La solution? Connaître un petit producteur! Hélas pas évident quand on habite dans une grande ville. A ce propos, un site intéressant, que l'on peut creuser : http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/
Coté santé, je préfère m'en remettre à des experts mieux informés que moi. Cependant il ne fait pas être devin pour voir un rapport entre le triple pontage de mon grand père et le fait qu'il était capable d'avaler 3 fois des lasagnes sus mentionnées.
Enfin, il y a le troisième aspect : l'écologie (voir le troisième effet kiss cool pour l'atmosphère)

2 commentaires:

  1. Attention toutefois aux faux labels écologiques : si la filière bleu-blanc-coeur est intéressante pour son utilisation du lin dans l'alimentation animale (qui permet un meilleur équilibre omegas-3/omegas-6 que les produits industriels, limitant ainsi les processus inflammatoires à la source des cancers), il ne faut pas oublier que les produits qui en sont issus ne sont pas exempts de pesticides !
    Quant au label AOC, son intérêt est très variable selon le type de produit : ainsi en Limousin nous avons maintenant une pomme Golden (!) AOC du Limousin, sur laquelle on n'applique "que" 24 traitements chimiques par an au lieu de près d'une cinquantaine sur les pommes en conventionnel non AOC...
    Pour s'approvisionner en produits locaux, souvent bio ou cultivés avec peu de produits chimiques, ne pas oublier les AMAP (y compris à la capitale) et autres associations comme les Jardins de Cocagne (chantiers d'insertion).

    Pour ce qui est de savoir si un régime végétarien est adapté ou non à quelqu'un, il y a un critère empirique que j'observe souvent : il semblerait que les personnes du groupe sanguin A aient spontanément moins d'attirance pour la viande et deviennent plus facilement végétariennes que celles des autres groupes et en particulier du groupe O.

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  2. Etrange cette histoire de rhésus d'autant que ça fonctionne en effet pour moi, je suis du groupe A et depuis maintenant quelques années, mon corps devient de plus en plus végétarien, je ne pense pas qu'un jour je ne mangerai plus de viande mais je sais que je digère difficilement la viande rouge et supporte aussi mal les excés de viande blanche, en fait j'en ai besoin et envie mais en petite quantité.
    Tu sais d'où ça vient?
    Deux personnes différentes m'ont aussi parlé d'une "allergie" ou intolérance de certaines personnes du groupe A envers la viande de porc à cause des ressemblances biologiques que l'ont connaît entre le porc et l'homme (greffes...)??? Je suis sceptique, vous en savez plus?
    Toujours aussi difficile de trouver des bons produits bio et surtout qui respectent les animaux et l'environnement à proximité de chez soi... J'espère que les AMAP et autres vont continuer à se monter!

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