Après les fastes du château, avec ses dorures, et du grand Trianon, avec ses marbres, nous avons été heureusement surprises par le petit Trianon offert à Marie Antoinette en 1774.
Dans des proportions toutes relatives (on reste dans un domaine royal), tout redevient plus
humain. La pierre de taille et le bois remplacent les marbres et les dorures. De petites ouvertures arrondies adoucissent la lumière des couloirs. L'escalier central reste bien sûr majestueux avec sa rampe en fer forgé mais on se faufile aussi par de petits passages dans des pièces aux plafonds plus bas. Les planchers s'ornementent de petits motifs, les couleurs sont plus sombres et plus douces. De petits meubles : dessertes, tables, coiffeuses, disposées entre les fenêtres. Dans une vaste salle à manger, un grand chauffe-plat pour réchauffer les repas confectionnés dans les cuisines du château. Un salon convivial et chaleureux pour l'accueil des amis autour d'instruments de musique et de tables de jeux. On est surpris par le pièce aux miroirs mouvants qui pouvaient recouvrir les fenêtres et créer un jeu de reflets. Elle a été rajoutée par l'architecte J. T. Merklein et 1776. La chapelle est plus simple que celle du château.
Nous avons pris, au grès de nos envies et des indications, des petits chemins traversant des jardins plus « sauvages » faits de vastes pelouses agrémentées de grands arbres plus ou moins tortueux et de petits ponts en pierres ou en fer forgé.
Ils nous ont menées au Hameau de la Reine, d'inspiration normande, qui fut conçu par l'architecte Richard Mique. Si on met de côté la taille des bâtiments, on se croirait dans un vrai petit village plein de charme.
Hérissonne et Pangoline
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