jeudi 10 février 2011

L'Hypnotiseur

« actes noirs » a passé un pacte fumant avec un truc pas très catholique. C'est la seule explication plausible au caractère hautement addictif de ces bouquins. Après le succès international de Millénium, je replonge avec l'Hypnotiseur de Lars Kepler. Incapable de décrocher, je ressemble à une droguée au crack... allez un dernier chapitre... juste une dernière page... oui je sais il est trois heure du matin... promis c'est la dernière... Heureusement pour ma vie personnelle, je lis vite.

Le téléphone du Dr Erik Maria Bark sonne au milieu de la nuit, c'est le début de la tornade. Le médecin a arrêté de pratiquer l'hypnose depuis bientôt 10 ans mais l'inspecteur Joona, aussi têtu que perspicace, le convainc une nouvelle fois d'utiliser ses talents. Une famille a été massacrée, mutilée, dépecée. Un survivant, le fils qui est gravement blessé et traumatisé (sans blague). Le sortir de sa prostration pourrait faire avancer l'enquête et sauver des vies. Seulement, dans cette histoire, l'esprit humain est une boîte de Pandore qu'il vaut mieux ne pas ouvrir. Ce que le médecin ignore c'est qu'il s'apprête à déterrer des histoires sordides, que son fils est sûr le point d'être enlevé et que sa vie est au bord de l'implosion.

Le rythme est impeccable. Les auteurs (puisqu'il s'agit d'un couple) jonglent entre les pistes, le passé-le présent et les multiples personnages sans perdre le lecteur. Dans cette course contre la montre, on suit un médecin accroc aux somnifères, rongé par sa propre vie, un flic à la retraite plus tenace qu'une teigne enragée, des bandes d'enfants terribles et bien sur les intuitions de l'inspecteur Joona Linna. Ce n'est pas le roman philo du siècle, mais un sacré bon polar. Quelques mesures de sécurité avant d'ouvrir le bouquin :

  • avoir l'estomac, le cœur, enfin tous les organes internes... bien accrochés

  • aimer les caractères pas méga expansifs, les paysages froids etc... enfin, la Suède

  • avoir un peu de temps devant soi, histoire de ne pas avoir à choisir entre finir le livre et … le reste.

1 commentaire: